
La structure de l’A.D.N et des gènes sous-tend une harmonie que certains artistes et compositeurs ont transcrite en musique. Au-delà de ces visions d’artistes, la physique quantique montre, grâce à Joël Sternheimer, qu’à chaque acide aminé composant une protéine est associée une onde d’échelle, qui peut être transcrite en note de musique. Par la musique des protéines ou protéodies, il est possible d’entrer en dialogue intime avec l’organisme, ce qui ouvre des perspectives passionnantes et nouvelles en agriculture et en médecine. Les protéodies peuvent ainsi être utilisées dans une perspective de développement durable à différents niveaux :
1. Viticulture ( Un exemple pour soigner les vignes de l’esca) :
L’étude de la prévention de l’esca de la vigne (maladie de cette dernière due à un
champignon) a débuté en 2003 sur deux parcelles en Alsace et Champagne, puis sur
trois supplémentaires en 2004 (Loir-et-Cher et Monbazillac). Ces premiers essais,
probants, ont été poursuivis. Puis neuf autres opérations ont toutes permis de
constater des améliorations d’une année sur l’autre.
Le procédé soutient la croissancede la vigne et l’harmonie de son développement.
Certaines protéodies stimulent des métabolismes de défense de la plante, tandis que
d’autres freinent la croissance des champignons responsables de la maladie. Des baisses de 30 à 300 % du taux d’esca d’une année sur l’autre ont ainsi été constatées sur les mêmes parcelles et différents cépages, en Alsace, Val-de-Loire, Lot et Champagne. Les résultats de cinq installations obtenus en 2009, sur des parcelles comprises entre 0,8 et 1,5 hectare, montrent une réduction de la maladie de 54 à 82 % par rapport à l’année précédente, et ce sur quatre parcelles. On note également que l’effet des protéodies dépend de la distance du pied à la source sonore. Ainsi, 2 400 pieds situés à proximité de la source ont un taux d’Esca de 0,6 % contre 7 % pour les 1 200 pieds les plus éloignés.
Les protéodies utilisées pour prévenir l’esca apparaissent comme des alternatives douces aux traitements chimiques d’autant plus que depuis 2 000, l’arsénite qui est un produit chimique permettant de supprimer le champignon fut interdit à cause de ses répercussions nocives sur l’environnement
2. Maraîchage :
Les objectifs sont multiples comme :
-Lutter contre la sécheresse.
Exemple : Culture des plants de tomates en milieu aride au Sénégal :
D'après l'article d'été 2005 de la revue Nature et Progrès, il est montré que grâce à l'écoute des protéodies stimulant la synthèse de la protéine TAS14 des plants de tomates sont capables de résister à la sécheresse. C'est ce qu'une petite exploitation horticole près de Dakar en 1996 au Sénégal, a effectué en testant la « musique » de cette protéine (TAS14). Un simple radiocassette disposé à proximité des plants diffuse le son à raison de trois minutes par jour. Les résultats sont impressionnants. Les plants traités musicalement pendant une durée de onze jours ont une production bien supérieure à ceux que l’on a pourtant arrosés deux fois plus. Leur taille moyenne est d’un mètre soixante-dix, contre un mètre pour les plants témoins.
L’utilisation des protéodies a permis d’obtenir des tomates moins gourmandes en eau et beaucoup plus productives.
Les protéodies pourraient donc être utilisées pour leurs effets contre la sécheresse.
-Améliorer la résistance au froid.
Joël Sternheimer qui a créé la société Genodics s’est lancé sur une recherche d’applications de sa découverte des protéodies. Plusieurs applications sont d’ores et déjà disponibles dont la stimulation de la résistance aux stress (eau, chaleur, froid, gel…). Par conséquent, les infrastructures telles que les serres pourront donc être supprimées lors des saisons froides (hiver) si les chercheurs de l’entreprise arrivent à déterminer la fréquence sonore correspondant à la synthèse de la molécule favorisant la résistance au froid chez les plantes.
-Lutter contre la pollution de l’air :
Cette expérience que Joël Sternheimer et Pedro Ferrandiz (directeur général de
l’entreprise Genodics) ont réalisée, consiste à augmenter le processus de la
photosynthèse des plantes. Ce phénomène bioénergétique permet aux plantes,
aux algues et à certaines bactéries, de synthétiser de la matière organique en
utilisant la lumière du soleil. Des glucides sont synthétisés à partir du dioxyde de
carbone CO2 et de l'eau H2O avec libération d'oxygène O2 comme sous-produit de
l'oxydation de l'eau.
C'est la photosynthèse qui maintient constant le taux d'oxygène dans l'atmosphère terrestre et fournit toute la matière organique ainsi que l'essentiel de l'énergie utilisées par la vie sur Terre.
Sternheimer et Ferrandiz ont fait ce test sur des algues en leur passant 10 minutes de plusieurs protéodies stimulant leur photosynthèse durant 10 jours. En quelques jours, les deux scientifiques ont pu voir des bulles d'oxygène correspondant à un dégagement 16 fois supérieur aux algues témoins.
Cette expérience ouvre des perspectives pour purifier l'air des villes en stimulant la photosynthèse des plantes poussant en ville. Cela augmenterait le pourcentage d'oxygène, mais évidemment il faudrait que ce soit réalisé à grande échelle pour en ressentir les effets bénéfiques. En effet ce n'est pas une plante à un balcon qui purifiera l'air... L'homme doit donc s'unir dans cette démarche respectueuse de l'environnement pour vaincre les conséquences d'un développement basé sur le progrès à tout prix au dépend de l'écologie et de la santé.
3. Élevage :
Certaines expériences utilisant des protéodies ont également été testées sur des animaux fermiers tels que les chevreaux ou la vache modifiant ainsi de façon positive les qualités gustatives du lait chez les vaches par exemple. Pour d’autres animaux comme les porcelets, les protéodies permettent de réduire les infections bactériennes.



Plants de tomates n'ayant pas été exposés aux protéodies
Plants de tomates ayant été exposés aux protéodies

Pollution de l'air en zone urbaine
