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On oublie trop souvent que les plantes sont avant tout des êtres vivants. Cette particularité leur permet alors de posséder un certain sens du toucher : C'est ainsi que certaines se plient au gré du vent et d'autres à partir d'un simple contact. Elles possèdent également une sensibilité à la lumière du jour (certaines fleurs se ferment la nuit).

 

Alors nous sommes en droit de nous poser la question suivante: Pourquoi les plantes n'auraient-elles pas une sensibilité aux ondes sonores de telle sorte que la musique pourrait influencer positivement ou négativement leur croissance?

Et si ces jardiniers chantant machinalement aux côtés de leurs plantes n'agissaient pas de façon si insolite qu'il n'y paraît?

 

Après de nombreuses recherches sur internet à ce sujet, nous avons découvert l'univers des protéodies (mélodies des protéines). C'est Joël Sternheimer, physicien et musicien français qui est à l'origine de ce concept élaboré dans les années 1990. Il souhaitait mettre en évidence l'influence que la musique pouvait avoir sur les êtres vivants. Cependant, malgré deux brevets déposés, il reste assez controversé au sein du monde scientifique, ses expériences n'ayant propablement pas été reproduites avec succès.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons voulu en savoir davantage afin de comprendre comment les plantes qui n'ont pas d'oreilles seraient en mesure de percevoir un son.

 

Les plantes comme tous les êtres vivants synthétisent des protéines nécessaires au bon fonctionnement de leur métabolisme.

 

La synthèse d’une protéine débute tout d’abord par la transcription d’un gène, un morceau d'ADN, par l'ARN polymérase dans le noyau de la cellule. Cette transcription s'effectue grâce à la complémentarité des bases azotées entre les nucléotides de l’ADN et ceux de l'ARN messager. L'ARNm ainsi transcrit quitte le noyau de la cellule et se rend dans le cytoplasme au niveau des ribosomes (sortes d'usines) où il sera traduit en protéines. Les ribosomes se placent sur l’ARNm pour décoder (selon un code universel) les enchainements de nucléotides en acides aminés. Pour cela, le ribosome lit l’ARNm et l’ARN de transfert (ARNt) amène au ribosome l’acide aminé de la protéine correspondant à trois nucléotides de l’ARNm (codon). Cela se poursuit jusqu'au codon stop marquant la fin de la synthèse du polypeptide.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce qui nous intéresse plus particulièrement avec la protéodie, c’est le moment ou l’acide aminé se fixe au niveau ribosome. Lorsqu’il s’accroche, sa perte de liberté et sa stabilisation provoque au niveau de la fixation, un comportement non  plus particulaire mais ondulatoire. C’est là que les recherches de Joël Sternheimer interviennent. Il traduit donc ce comportement ondulatoire en une « onde d’échelle » par un procédé complexe que nous ne détaillerons pas ici (calculs quantiques). Cette onde d’échelle a été ensuite transposée par M. Sternheimer dans une fréquence audible par l’homme. De plus chaque acide aminé, lorsqu’il s’accroche au ribosome, émet un comportement ondulatoire différent, donc une onde d’échelle différente, donc une fréquence audible différente. Les recherches de Joël Sternheimer l’ont donc amené à créer un code universel de notes, chacune correspondant à l’un des 20 acides aminés. Voici un tableau des notes correspondant à chacun des 20 acides aminés.

 

On peut donc voir à travers ce tableau qu’avec ce code on peut créer

une mélodie à partir d’une protéine, nommée Protéodie. Cette mélodie

est, grâce aux différentes notes qui la composent, capable de stimuler

ou d’inhiber la synthèse d’une protéine en faisant écouter cette

protéodie à un être vivant. Car si la musique résonne avec la fixation

de l’acide aminé au ribosome, alors ce dernier se fixera plus vite.

En revanche si la Protéodie possède une note « inversément »

résonnante alors l’acide aminé mettra plus de temps à se fixer au

ribosome, donc à la chaine polypeptidique. Pour obtenir la note qui

inhibe, il suffit de placer les notes sur une portée en clé de sol et de

prendre le symétrique de la note stimulante par rapport à l’axe du sol :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Joël Sternheimer

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